Dix ans après l’attentat jihadiste contre l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, le dessinateur de presse Patrick Chappatte, président de la fondation Freedom Cartoonists, estime que « l’humour est devenu un peu plus étroit aujourd’hui » en raison notamment de « l’affaiblissement de la presse », du « relais des réseaux sociaux », de « la censure du pouvoir » et de l’augmentation « de la susceptibilité et de la sensibilité ».